13 Feb
13Feb

Afin de continuer à piquer votre curiosité je travaille pour compléter cette page, donc un peu de patience et le rideau se lèvera sur d’autres articles. En attendant vous pouvez suivre et vous abonner à ‘un brin d’histoire sur notre joli métier’ sur Facebook


Mademoiselle Bonnaire

Éléonore Bonnaire (1852-1910) est une chanteuse française, artiste de music-hall et de café-concert, célèbre à la fin du XIXe siècle. Née Éléonore Félicité Bonnaire à Saint-Germain-en-Laye le 19 décembre 1852, elle débute sur la scène à Bourges à l'âge de 15 ans, où un gendarme l'arrête et tente de la ramener à ses parents, puis elle se produit à Bordeaux sous le nom de « Huerta », croise Paulus, et enfin, prend le nom de « Léonore Bonnaire », à l'Alcazar de Paris, où elle impose sa réputation en privilégiant un registre comique et léger. En 1886, elle fait la une de Les Femmes du jour, enflamme la scène des Ambassadeurs, du Concert parisien, de la Scala, et décroche la même année la médaille de l'exposition des Arts incohérents pour son interprétation de La Traversée de la Manche !

Mademoiselle Bonnaire (Café-Concert) Paris Illustré – 1er aout 1886 4ème année / n° 50


Comédien au Musci-Hall - M. Silvain

La comédie classique au Music-Hall. L’illustration du 6 mars 1926 Entre des numéros d’acrobates, des chevaux savants, des clowns, des danseurs argentins, des chanteurs comiques et des pigeons apprivoisés, le programme d’un grand music-hall parisien annonce, cette quinzaine, « M. Silvain, doyen de la Comédie-Française, dans le 3e et 4e acte de Tartufe, le chef-d’œuvre de Molière ». L’indication est légèrement inexacte : M. Silvain n’est plus que l’ex-doyen de notre premier théâtre national, sinon il n’aurait pas eu licence de jouer sur une autre scène de Paris. On sait qu’après une carrière de près d’un demi-siècle dans la Maison qu’il a si bien servie par son talent et son dévouement.

M. Silvain, ex-doyen du Théâtre-Français, en costume de Tartufe, attend, dans les coulisses de l’Empire, son tour d’entrée en scène. Dessin de P.J. Poitevin.

(Eugène-Charles-Joseph Silvain est un acteur français, né le 17 janvier 1851 à Bourg-en-Bresse et mort le 21 août 1930 à Marseille. Il a été sociétaire de la Comédie-Française puis Doyen de la troupe de 1916 à 1928.)


Danseuses crevettes

Deux danseuses au théâtre des "Bouffes Parisiens", Colette Roby et Suzanne Blanchet en costume de crevettes, 2ème arrondissement, Paris. Wide World photo , Photographe Vers 1925 Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Duparc

Mlle. Duparc. Grand concert parisien. 37, faub. St-Denis. Pour les voitures, rue de l'Échiquier, 10. Paris. Tous les soirs. Matinées Dimanches & fêtes Entre 1882 et 1888 Musée Carnavalet, Histoire de Paris.

Louise Duparc (1853-1924) Chanteuse dite Duparc Elle se produisit dans les grands Cafés Concerts (Alcazar, Ambassadeurs, la Scala...) au cours des années 70 et 80 et à Parisina sur le tard de sa carrière.

Madame Duparc chantant (Café-Concert) Paris Illustré – 1er aout 1886 4ème année / n° 50


Mlle. Duparc Alcazar d'été, Champs-Élysées Entre 1880 et 1900 Musée Carnavalet, Histoire de Paris


La Loïe Fuller

Mary Louise Fuller, dite Loïe Fuller, est née à Fullersburg (Illinois) le 15 janvier 1862 et décédée à Paris le 1er janvier 1928. La couleur, la lumière, alliées à des gestes rythmiques, sont susceptibles de produire des impressions artistiques fort intéressantes. Elles ont fait, à juste titre, le succès d’une actrice américaine originaire de Chicago, la Loïe Fuller, qui débuta à Paris vers 1892 et charma les spectateurs pendant l’Exposition Universelle de 1900. C’est dans le théâtre d’une petite ville des environs de New-York que cette artiste imagina ce genre nouveau, en 1890. Vêtue d’une robe de soie blanche très légère qui se trouva être trop longue, la Loïe Fuller la retroussa comme elle put, tout en mimant la scène, levant et baissant les bras, tournant sur elle-même le mieux possible. Le public fut enthousiasmé. On cria : ‘C’est un papillon ! C’est une orchidée !’ On applaudit, on redemanda la scène. L’artiste eut le bon esprit de s’apercevoir qu’elle avait, en effet, trouvé quelque chose de fort curieux et qu’il n’y avait plus qu’à perfectionner ce qu’un heureux concours de circonstance avait établi.

Tous les soirs à 10 heures à la Comédie Parisienne. La Loie Fuller. Dans sa création nouvelle Salomé. Van Sluyters, Joseph (dit Georges de Feure) , Dessinateur Imprimerie Paul Lemenil , Imprimeur En 1895 Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Ouvrard

Gaston Ouvrard, dit simplement Ouvrard, né le 10 mars 1890 à Bergerac, mort le 26 novembre 1981 à Caussade, est un auteur-compositeur-interprète comique français. Fils de l'artiste Éloi Ouvrard, il devient une vedette du café-concert, et popularise le style comique troupier inventé par son père. Gaston Ouvrard fut très marqué par la Première Guerre mondiale à laquelle il participa comme simple soldat dès août 1914. Gaston Ouvrard connaît son apogée entre 1925 et 1935. Dans les années 1950, il passe de mode. Durant les années 1960, il participe à quelques émissions télévisées. Il a chanté sur la scène de l'Olympia à Paris en 1970 en première partie du spectacle de Jacques Martin et les débuts de Michel Sardou. Il fut, avec Fernandel, le dernier chanteur à s'être essayé au comique troupier. Il meurt chez lui en 1981, à l'âge de 91 ans. (Source Wikipédia)

Ouvrard. Affiche non identifiée. 1887. Source gallica.bnf.fr / BnF.


En vente partout La Vie au Café-Concert. Mémoires et études de mœurs par Ouvrard de la Scala. Dessins de Louis Oury. Prix du volume 3f 50. En dépôt chez Strauss, 5 rue du croissant, Paris. (Affiche, Candido Aragonez de Faria). 1895. Source gallica.bnf.fr / BnF


Portrait des deux danseuses

Portrait des deux danseuses ‘Grille d'égout’ et ‘La Goulue’. Photographe  anonyme.1886. Musée Carnavalet.


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