13 Feb
13Feb

Les Anonymes

Grand Théâtre Marckett. Ils sont vivants, ils sont vivants. Les Anonymes !!! : Qu'est-ce que les Anonymes ??? C'est une troupe de personnages mesurant 35 centimètres de hauteur [...]Ces personnages chantent, dansent [...] laissent le spectateur sous le charme et l'admiration. : [affiche] / [non identifié]. 1882. Source gallica.BnF.fr


Bicyclistes en voyage

Atelier Nadar. Groupe d'actrices. Bicyclistes en voyage. 1893. Source gallica.bnf.fr / BnF


Course d'oiseaux Hollandais

Publicité pour le spectacle de course d'oiseaux hollandais de P. G. Dujon. Anonyme , Graveur. Musée Carnavalet.


Fête de l'Asension

Sur l’esplanade des Invalides. 10 mai. Fête de l’Ascension. Expérience du nouveau vaisseau Delamarne. L’Espérance. Rouge frères, Dunon et Fresné , Imprimeur. Après 1865. Musée Carnavalet.


La flèche humaine - Le looping-the-loop

Le looping-the-loop, le bouclage de la boucle, qui depuis l’année 1903 (à Paris), a attiré vivement la curiosité du public, est une grande application de la force centrifuge. La première application acrobatique fut faite au Havre, en 1846. Extrait de l’Illustration du 14 mars 1903 : ‘ Looping the loop (littéralement : bouclant la boucle), ces trois mots accompagnent, sur les affiches posées, un peu partout dans Paris, une image qui représente, avec le grossissement coutumier, le plus surprenant exercice de cyclisme que l’on ait encore vu. Il nous vient des États-Unis, en passant par Londres... et par Lyon. Et les affiches (malgré leurs déformations), aussi bien que nos dessins et photographies, font immédiatement comprendre en quoi il consiste. A Londres, tandis que le public se passionnait pour le spectacle extraordinaire d’un homme tournant à bicyclette sur une piste, la tête en bas, on cherchait volontiers le “truc” employé. Un journal alla jusqu’à offrir une somme importante pour sa divulgation. On peut dans tous les cas affirmer que les pistes édifiées cette semaine à l’Olympia et au Casino de Paris ne sont en aucune façon machinées...”

Le tour de la boucle en vélo (looping the loop) à l’Olympia, vers 1903. Scott, Georges-Bertin , Dessinateur. Musée Carnavalet.



La Loïe Fuller

Mary Louise Fuller, dite Loïe Fuller, est née à Fullersburg (Illinois) le 15 janvier 1862 et décédée à Paris le 1er janvier 1928. La couleur, la lumière, alliées à des gestes rythmiques, sont susceptibles de produire des impressions artistiques fort intéressantes. Elles ont fait, à juste titre, le succès d’une actrice américaine originaire de Chicago, la Loïe Fuller, qui débuta à Paris vers 1892 et charma les spectateurs pendant l’Exposition Universelle de 1900. C’est dans le théâtre d’une petite ville des environs de New-York que cette artiste imagina ce genre nouveau, en 1890. Vêtue d’une robe de soie blanche très légère qui se trouva être trop longue, la Loïe Fuller la retroussa comme elle put, tout en mimant la scène, levant et baissant les bras, tournant sur elle-même le mieux possible. Le public fut enthousiasmé. On cria : ‘C’est un papillon ! C’est une orchidée !’ On applaudit, on redemanda la scène. L’artiste eut le bon esprit de s’apercevoir qu’elle avait, en effet, trouvé quelque chose de fort curieux et qu’il n’y avait plus qu’à perfectionner ce qu’un heureux concours de circonstance avait établi.

Tous les soirs à 10 heures à la Comédie Parisienne. La Loie Fuller. Dans sa création nouvelle Salomé. Van Sluyters, Joseph (dit Georges de Feure) , Dessinateur Imprimerie Paul Lemenil , Imprimeur En 1895 Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Magdaléna l'Enigmatique


La mouche humaine

‘Aimée’,  la mouche humaine. Magie, illusions scéniques et divertissements scientifiques, y compris la photographie truquée. 1897.


Ombres Chinoises

Les ombres chinoises sont un spectacle enfantin dont l’origine, ainsi que l’indique son nom, semble être due aux Chinois, et qui est extrêmement populaire chez tous les peuples des contrées de l'Orient.  Son mécanisme est à la fois ingénieux et primitif.  Sur un petit théâtre, le rideau d’avant-scène est remplacé par une toile blanche ou un papier huilé soigneusement tendu, derrière lequel, à une distance de deux ou trois mètres, on place des lumières.  Entre les lumières et le rideau, on fait glisser des figures mobiles et plates, taillées dans du cuir ou dans des feuilles de carton, et. Ces images, se profilant alors sur le rideau avec la netteté d’une silhouette, apparaissent aux yeux du spectateur.  Une main invisible fait mouvoir ces petites figures, à l’aide desquelles on joue de petites pièces et des actions dramatiques. C’est vers 1770 que ce spectacle a été introduit pour la première fois à Paris, où il fit fureur. Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s’en rattachent. Paris 1885. Librairie de Firmin-Didot et Cie

Fig. 88. Ombres do Caran d'Ache. 

Fig. 89, Installation d'un théâtre d'ombres. 

M. Caran d'Ache a présenté le premier au théâtre d'application, rue Saint-Lazare, en 1888, des ombres chinoises, dessinées par lui et baptisées du nom d'ombres françaises, pour les distinguer de toutes les créations similaires, auxquelles elles étaient, du reste, bien supérieures. On put admirer là, dans son ensemble, l'œuvre de ce charmant et spirituel artiste,
les prouesses militaires de la République et de l 'Empire : Wattignies, l'Epopée, une Vision dans la steppe, et les scènes d'actualité, telles que : le Retour du bois, dans lesquelles la perfection des silhouettes permet de reconnaître toutes les célébrités du jour.
Depuis cette époque, ce genre de spectacle s'est un peu répandu; le théâtre du Chat-Noir continue à faire admirer les créations de Caran d Ache et de quelques autres artistes, et le prestidigitateur Alber donne, dans les salons, des représentations analogues. La figure 88 représente une scène des ombres de Caran d'Ache. L'électricité au théâtre. Julien Lefèvre. Paris.1894.
A. Grelot, éditeur de l'encyclopédie électrique.


Panorama

On donne le nom de panorama à un grand tableau circulaire, horizontal et continu, qui représente en perspective la vue d'une ville ou d'un paysage. Ce spectacle a été imaginé au dix-huitième siècle par un Allemand, le professeur Breysig, de Dantzig ; en 1793, Robert Barker le fit connaître à Édimbourg, et c'est le célèbre Américain Robert Fulton qui l'importa en France en 1804. On a dit avec raison que le panorama est le triomphe de la perspective. Pour faire un ouvrage de ce genre, l'artiste, placé sur un endroit très élevé, tel que le sommet d'une montagne, peint le paysage qui l'entoure, et ne s'arrête que là où l’horizon borne sa vue et oppose à celle-ci une barrière infranchissable. Quant au spectateur, placé au centre de la construction qui abrite le panorama, il se trouve précisément dans la situation du peintre lorsqu'il exécutait son œuvre, et, grâce à cet artifice, il lui semble être réellement transporté sur le lieu dont on lui offre la représentation. 

1er version du premier Panorama

Le premier panorama fut installé à Paris, au boulevard des Capucines, par un nommé Provost ; on y voyait une vue d'Athènes, qui obtint le plus grand succès. En 1823, il fut transféré au boulevard Montmartre, dans grande rotonde située à peu près à l'endroit où débouche aujourd'hui la rue Vivienne, et l'on y entrait par le passage qui, de ce voisinage, a conservé jusqu'à ce jour le nom de passage des Panoramas. Il disparut peu après 1830, après qu'on y eut admiré de superbes vues de Rome, de Naples et d'Amsterdam. Deux ou trois ans plus tard, le colonel Langlois ouvrit, rue des Marais, un panorama où il exposait une vue d'Alger ; il transporta ensuite son établissement aux Champs-Élysées, où il obtint beaucoup de succès avec une vue de la bataille d'Eylau, puis avec un tableau de la prise de Malakoff. Depuis longtemps déjà le panorama du colonel Langlois a disparu, mais dans ces dernières années plusieurs établissements de ce genre ont été ouverts au public. Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s’en rattachent. Paris 1885. Librairie de Firmin-Didot et Cie

Les premières coupoles des panoramas à Paris sur le boulevard Montmartre, 1802.

2ième version du premier Panorama

Le premier panorama présenté, à Paris, en août 1799, fut une Vue de Paris, prise au sommet du dôme central des Tuilerie. Le Journal des Dames et des Modes en parla ainsi : ‘Il vient d’être offert à la curiosité des amis des arts, dans le Pavillon circulaire, construit, depuis peu, dans l’intérieur du Jardin d’Apollon, ci-devant des Capucines, près le boulevard, un plan de Paris, peint avec tout le charme de la vérité et tout le séduisant de l’optique. Ce plan s’offre à tous les regards, près du ‘thélégraphe’ des Tuileries ; le spectateur, placé sur une planche circulaire, au milieu de l’enceinte, est censé jouir de la perspective, qui a fourni l’idée du tableau aux artistes de mérite qui l’ont exécuté ; il le domine dans le pourtour du local, et, d’un seul regard, peut se promener sur la vaste enceinte de cette grande commune, et en distinguer tous les objets dignes de sa curiosité’ Petite histoire des panoramas ou la fascination de l’illusion par Claude Lamboley

Le dernier jour de la commune. Grand Panorama. Paris. 1871. 26 rue de Bondy. Peint par Castellani. (vers 1880) Musée Carnavalet, Histoire de Paris


Spectacle extraordinaire des puces travailleuses

Publicité pour le spectacle extraordinaire des puces travailleuses, 27 place de la Bourse. Anonyme , Imprimeur. Anonyme , Graveur. Musée Carnavalet.


The eccentric’s Wanerson’s

The eccentric’s Wanerson’s Great Attraction Anonyme Après 1888. Musée Carnavalet, Histoire de Paris


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