18 Jan
18Jan

Opéras de Paris

Depuis sa fondation en 1669 sous le nom d'Académie Royale de Musique, l'Opéra de Paris a porté plusieurs noms au cours de son histoire, reflétant les changements politiques et les évolutions de l'institution : 

1669 : Année de création de l'Académie d'Opéra : L'histoire de l'Opéra de Paris débute le 28 juin 1669, date à laquelle Louis XIV, sur proposition de Jean-Baptiste Colbert, accorde à l’abbé Pierre Perrin, compositeur, le privilège d’établir à Paris une Académie, « pour y représenter et chanter en public des Opéras et des représentations en musique et en vers François ». Signature des lettres patentes. 

L'Académie Royale de Musique est considérée comme l'ancêtre direct et le premier nom officiel de l'institution que nous connaissons aujourd'hui sous le nom d'Opéra National de Paris. 

Nom de l'Institution : Académie d'Opéra  1670(72) : Nom de l'Institution : Académie Royale de Musique   

1671 : Salle du Jeu de Paume de la Bouteille : C'est la première salle connue pour avoir accueilli des productions de l'Académie d'Opéra. Elle était située rue de la Bouteille, près de la rue de Richelieu. (Premières représentations de l'Académie d'Opéra).   

1671 (3 Mars) : Pomone, considéré comme le premier opéra français, composé par Robert Cambert sur un livret de Pierre Perrin, est créé sous l'égide de l'Académie d'opéra dans la salle du Jeu de paume de la Bouteille.

Emplacement de la salle du Jeu de paume de la Bouteille (1671-1672)

1672 (15 novembre) - 1673 : Salle du Jeu de Paume de Béquet (ou Salle du Bel Air) : Rue de Vaugirard : Cette salle a également servi pour les premières productions de l'Académie. Son emplacement exact est moins précisément documenté que la Salle de la Bouteille, mais elle se trouvait également dans le quartier du Palais Royal.

Le jeu de paume de Bel-Air (1672-1673)

1673 (15 juin) - 1763 : Salle du Palais Royal : Emplacement stable initial, après que Jean-Baptiste Lully ait pris la direction de l'institution, que l'Opéra s'installe durablement dans la première Salle du Palais Royal. Cette salle deviendra le lieu emblématique des débuts de l'opéra français.  

Ancienne salle de la troupe de Molière 

1763 (6 Avril) : Salle du Palais Royal détruite par un incendie 

1764 – 1770 : Salle des Machines du Palais des Tuileries : Après la démolition de la première salle du Palais-Royal en 1763, la troupe s'installa provisoirement dans cette grande salle du Palais des Tuileries, initialement conçue pour des spectacles grandioses mais peu adaptée à l'opéra quotidien. 

1770 (26 Janvier)-1781 (8 Juin) : Deuxième Salle du Palais Royal : La première salle du Palais Royal ayant vieilli et étant devenue trop petite, un nouveau théâtre fut construit au même emplacement et inauguré en 1770.   

1781 (8 Juin) : Incendie du Palais Royal (Deuxième Salle), qui ne sera jamais reconstruit.

La deuxième salle du Palais-Royal (1770-1781)

1781 : Hôtel des Menus-Plaisirs (Rue Bergère) : Accueil provisoire de l'Opéra pendant quelques mois après l’incendie du Palais Royal. 

Salle démolie. 

1781-1794 : Salle de la Porte-Saint-Martin : Construite rapidement après l'incendie, cette salle située sur le boulevard Saint-Martin accueillit l'Opéra pendant la Révolution Française. 1781 (27 Octobre) : Inauguration du Théâtre de la Porte Saint-Martin.

Le théâtre de la Porte-Saint-Martin (Académie royale de musique) vers 1790.

1793 : Nom de l'Institution : Théâtre de la Nation : Pendant la Révolution française 

1794-1820 : Salle de la rue de Richelieu : Salle du Théâtre-Français, rue de la Loi (anciennement rue de Richelieu) : (ancien théâtre Montansier) : Après la Révolution française, l'Opéra s'installa dans cette salle située rue de Richelieu. 

Salle construite en 1781.

L'Opéra de la rue Richelieu (1794-1820)

1797 : Nom de l'Institution : Théâtre des Arts : Sous le Directoire et le Consulat. 

1804 : Nom de l'Institution : Théâtre de l'Opéra : Sous le Premier Empire.  

1814 : Nom de l'Institution : Académie Royale de Musique : Restauration de la monarchie. Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet : Nom de l'Institution :  Théâtre de l'Académie Royale de Musique : Utilisation courante  

L'assassinat du Duc de Berry en 1820 (13 Février) à la sortie de la dernière salle de la rue de Richelieu (le Théâtre-Français) fut l'événement qui motiva la construction d'une nouvelle salle d'opéra, l'Opéra Le Peletier. 

1820 (13 Août) – 1821 (19 Août) : Construction de l'Opéra Le Peletier en un an. 

1820 (Février) – 1821(Août) : La troupe s'installe temporairement au Théâtre Louvois (qui servait de magasin depuis 1808 à l'opéra), où seront donnés deux représentations. 

1820 (19 Avril) – 1821 (11 Mai) : Salle Favart, l'Opéra se produisit également à la Salle Favart, qui deviendra plus tard le théâtre principal de l'Opéra-Comique. Place Boieldieu. 

1821-1873 : Salle Le Peletier : 12 de la rue Le Peletier : Ce fut une salle très importante pour l'histoire de l'Opéra de Paris, où s'épanouirent le grand opéra et le ballet romantique. Elle fut construite spécialement pour l'Opéra mais fut également détruite par un incendie. 

1822 : On utilisa pour la première fois le gaz pour éclairer les effets de scène lors du ballet ‘Aladin et la lampe merveilleuse’.

La salle Le Peletier (théâtre impérial de l'Opéra) vers 1821.

1873 : Nuit du 28 au 29 octobre : Incendie de la Salle Le Peletier : Cet incendie a également détruit entièrement la salle, rendant la construction du nouvel Opéra Garnier encore plus urgente (débuté en août 186) 

1874 (19 Janvier) - 1874 (30 Décembre) : Salle Ventadour :  La Salle Ventadour était plus petite et moins adaptée aux grands spectacles de l'Opéra. Cela a pu influencer le répertoire et la mise en scène des productions pendant cette période transitoire. 

Salle construite de 1826 à 1829. Fermée en 1879 et transformée en banque 

1848 : Nom de l'Institution : Opéra National : Courte période sous la Deuxième République. 

1852 : Nom de l'Institution : Théâtre Impérial de l'Opéra : Sous le Second Empire. 

1871 : Nom de l'Institution : Opéra National de Paris : Sous la Troisième République. Ce nom est resté, avec quelques variations comme "Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux" pendant une période. 

1875 (5 Janvier) : Inauguration du Palais Garnier : Après l'incendie de la Salle Le Peletier, un nouveau et grandiose opéra fut construit : le Palais Garnier, qui est devenu l'un des symboles de Paris.

L'opéra Garnier en 1875

1978 : L'Opéra-Comique rouvre et est brièvement intégré au sein du Théâtre National de l'Opéra, avec la Salle Favart devenant une deuxième salle pour l'Opéra de Paris. 1990 : L'Opéra-Comique retrouve son autonomie en tant qu'établissement public national, avec pour mission de faire vivre et de développer le répertoire de l'opéra-comique et des formes apparentées. 

1989 (13 juillet) : Inauguration de l’Opéra Bastille : L'Opéra national de Paris s'est doté d'une deuxième salle moderne et de plus grande capacité, l'Opéra Bastille.

Intérieur de l'Opéra-Bastille. Grande salle réalisé par l'architecte Carlos Ott, 12ème arrondissement, Paris, 1989. Photographe : Felipe Ferré. Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Aujourd'hui, l'Opéra national de Paris gère et utilise principalement deux théâtres : le Palais Garnier et l'Opéra Bastille. Le Palais Garnier est davantage associé aux productions de ballet et à certains opéras, tandis que l'Opéra Bastille accueille un répertoire d'opéras plus vaste et des productions plus contemporaines. 

Il est important de noter que cette liste se concentre sur les lieux principaux et réguliers de l'Opéra de Paris. Des représentations ont pu avoir lieu occasionnellement dans d'autres lieux au cours de son histoire


Opéra de la Rue de Richelieu 1 (Salle du Palais-Royal) Premier

En cours d'étude et d'écriture


Opéra de la Rue de Richelieu 2 (Salle de la Porte Saint-Honoré) Second 

En cours d'étude et d'écriture


Opéra Le Peletier

En cours d'étude et d'écriture


Opéra Garnier

En cours d'étude et d'écriture


Opéra Bastille

En cours d'étude et d'écriture


Afin de continuer à piquer votre curiosité je travaille pour compléter cette page, donc un peu de patience et le rideau se lèvera sur d’autres articles. En attendant vous pouvez suivre et vous abonner à ‘un brin d’histoire sur notre joli métier’ sur Facebook

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.