H / Théâtre

A côté des grandes machineries (toboggans, grandes roues, montagnes russes), on rencontre des manèges, des dompteurs, des forains ambulants : fakirs, bonimenteurs, hercules.

Au début du XIXe siècle, le bal de l’Opéra, autour du 10 janvier, lançait le carnaval de Paris. Masqué et déguisé, il était le lieu d’excentricité sous le couvert de l’anonymat.

Le théâtre a le statut du rêve : une construction imaginaire dont le spectateur sait qu'll est radicalement séparée de la sphère de l'existence quotidienne.

Le cirque est un petit bout d'arène close, propre à l'oubli. Un temps plus ou moins bref, il nous permet de ne plus penser à nous, de nous dissoudre dans l'émerveillement et la félicité, d'être transportés de mystère.

La montagne n'est pas une pyramide qu'on grimpe d'un côté pour redescendre de l'autre, avec un versant nord et un versant sud ; c'est un paysage qui n'arrête pas de monter et de descendre. Toutes les montagnes sont russes.

Le 13 janvier 1791, soit deux ans après la Révolution française, un décret-loi paraît et décrète la liberté du théâtre : tout un chacun a, à présent, la liberté et le droit d’ouvrir un théâtre partout en France, par simple déclaration auprès des autorités municipales

C’est au théâtre seulement que les classes supérieures se sont mêlées avec les moyennes et les inférieures, et qu’elles ont consenti sinon à recevoir l’avis de ces dernières, du moins à souffrir que celle-ci le donnassent.