1840 : L'Horloge est d'abord un café-restaurant, dans les jardins des carrés des Fêtes
1848 : Devient Café-Concert l’Horloge (Également nommé Pavillon de l'Horloge, Café de l'Horloge, Concert de l'Horloge)
1855 : Démolition, lors de la construction du Palais de l'Industrie, reconstruit la même année, pierre par pierre, dans le carré Ledoyen des jardins des Champs-Élysées, avenue Edward-Tuck,
1855 Inauguration du pavillon de l’Horloge était situé sur les Champs-Élysées, en face du restaurant Ledoyen. Il était le plus élégant des cafés-concerts d’été, orné de fleurs et de glaces. (il passa sous de nombreuses directions jusqu’en 1892).
1858 : Agrandissement, par Mme Picolo, qui était la mère de Louise Théo, l'étoile de la Renaissance et des Bouffes
1872 : Direction : Vivier, chef d'orchestre Javelot
1892, Mme Stein vendit son établissement à M. et Mme Debasta (directeurs de l'Européen)
1897 : Vendu par M. et Mme Debasta à M.Joseph Oller, alors directeur du Moulin-Rouge, le transforma en Jardin de Paris. Cet établissement connut alors un grand succès de snobisme.
1913 : Le Jardin de Paris ferma ses portes.
1914 : Fermeture et démolition
Aujourd'hui : Jardin public
(Voir : Concert des Champs-Élysées (concert Musard) / Concert Besselièvre / Jardin de Paris)
Concert de l'Horloge... la famille Castagna. Affiche non identifiée. 1880. Source gallica.bnf.fr / BnF
Champs-elysées, ancien concert Besselièvre, tous les soirs à 8h. Spectacle. Concert. Kermesse. Prix d'entrée 1 franc, Jardin de paris. Jules Chéret , dessinateur. Imprimerie chaix , imprimeur. 1884 Musée carnavalet, histoire de paris
Champs-Élysées. Jardin de paris. Concert, promenade tous les soirs à 8h. ½. Spectacle Imprimerie Émile Lévy (paris). entre 1885 et 1886 Musée Carnavalet, histoire de paris
Recueil. Salles de café-concert. Documents iconographiques. 1863-1918. Source gallica.bnf.fr / BnF
Plan des sites de l'exposition universelle de Paris 1855
1881: 1er septembre : Eugène Castellano, ancien directeur du théâtre du Châtelet, fonde boulevard de Sébastopol, dans un local occupé auparavant par un bazar, au 17 boulevard de Sébastopol, 75001 Paris, un café-concert (café chantant) auquel il donne le nom d'Éden-Concert, une brasserie dans un premier temps.
Portrait d'Eugène Castellano par Franck, paru dans "Paris-théâtre" du 22 juillet 1875.
1881 : 15 septembre : l’Eden-Concert faisait entendre ses premières chansons. Tout de suite, la vogue vint au nouveau café-concert ; le monde afflua. Le régisseur, qui venait du théâtre, était un nommé Aubert.
1881 : Ouvrard y débute le 15 octobre et Louis Battaille, en novembre. Le programme de l'Eden-Concert comportait souvent des attractions.
1882 : Castellano meurt d'une attaque de goutte en février.
Sa veuve, Mme Castellano-Saint-Ange, lui succède avec bonheur, et y fait fortune
1895 : Fermeture de l'Eden-Concert Aujourd'hui : commerce
Eden Théatre... La Phalène (ballet). Miss Aenea. La Cour d'amour [ballet]. Affiche non identifiée. 1886. Source gallica.BnF.fr
Plus connu sous le nom abrégé de "La Lune Rousse", était un célèbre cabaret parisien. 36 boulevard de Clichy. 75018 58, rue Victor-Massé, 75009, (qui s'appelait à l'époque rue Pigalle)
Le nom "Logiz" est un terme ancien ou régional qui pourrait signifier "loge" ou "habitation", ajoutant une touche pittoresque au nom du cabaret.
1891: Marseille : Le chansonnier Numa Blès fonde en collaboration avec Théodore Flaville à Marseille le cabaret La Lune rousse.
1898 : Création du Cabaret des Arts (36 boulevard de Clichy), par Dominique Bonnaud, Xavier Privas, Georges Baltha et quelques autres
Cabaret des Arts. X. Privas, D. Bonnaud. Affiche non identifiée. 1900. Source gallica.bnf.fr / BnF
1904 (novembre) : Numa Blès, installé à Paris et associé à Dominique Bonnaud, ouvre un établissement du même nom, le Logiz de la Lune Rousse (La Lune Rousse), spécialisé dans la revue et le tour de chant.
Lune rousse, cabaret artistique.1904. Charles Léandre (1862-1934). Illustrateur. Source gallica.bnf.fr / BnF.
Façade du cabaret La Lune rousse. Photographie de presse. Agence Rol]. 1909. Source gallica.bnf.fr / BnF
Affiche du Logiz de la Lune Rousse. 36 boulevard de Clichy, puis 58 rue Pigalle L'affiche est reprise pour les programmes quand le cabaret déménage au 58 rue Pigalle.
La Lune Rousse au 36 boulevard de Clichy. 1904.
Logiz de la Lune Rousse-Affiche. 1900
1914 : L'établissement est transféré au 58, rue Victor-Massé, 75009 (qui s'appelait à l'époque rue Pigalle) , à l'emplacement du cabaret le Tréteau de Tabarin / Boîte à Fursy, (ouvert le 12 octobre 1895 par Henri Fursy dans l'ancien hôtel de l'amiral Duperré et où se sont produits Blès et Bonnaud).
Des revues de la Lune Rousse mentionnent des artistes comme Loulou Hégoburu, Fred Mélè et Adrien Adams dans les années 1930. Dans les années 1960, des revues comme "Kikouakess" mettaient en scène des artistes tels qu'Edmond Meunier, Charles Bernard, André Rochel, Raymond Baillet et Pierre Cadot.
1964 : Il ferme définitivement ses portes. Quant aux raisons exactes de cette fermeture, les informations disponibles assez succinctes : évolution des modes de divertissement ? difficultés économiques ? contexte urbain ?
Aujourd'hui : Théâtre de Dix heures, au 36 boulevard de Clichy, et immeuble résidentiel, au 58, rue Victor-Massé.
36 boulevard de Clichy. 75018
1916 (à partir de) : Pendant une courte période, le lieu est renommé "La Chaumière" (36 boulevard de Clichy).
Recueil factice d'articles et programmes concernant la "Chaumière". Source gallica.bnf.fr / BnF.
Entre 1916 et 1925, après s'être appelé "La Chaumière", le lieu situé au 36 boulevard de Clichy a continué à fonctionner comme une salle de spectacle, mais les informations précises sur sa programmation et sa direction durant cette période sont plus fragmentaires et moins mises en avant dans les récits historiques.
1925 : Lorsque l'exploitation de la salle du boulevard de Clichy a été reprise par Roger Ferréol, il l'a rebaptisée Théâtre de Dix Heures. Le nom faisait référence au roman de Georges Courteline, "Les Linottes" (1912), où il est dit : "Je vous dis que l'homme qui fondera un théâtre de Dix heures, pratique, confortable, élégant et où on ne jouera que des pièces gaies, car les heures ont leurs exigences, gagnera une fortune, par la force des choses, par le seul fait qu'il aura étanché une soif."
Théâtre de dix-heures. 36, boulevard de Clichy, paris 18ème (Bibliothèque historique de la ville de Paris)
Max Régnier et Jane Fusier-Gir dans la nouvelle revue du Théâtre de dix heures. 1937. Dessin de Pierre Payen (1902-1944). Source gallica.bnf.fr / BnF.
À partir des années 1980, le théâtre s'ouvre à d'autres formes d'expression, accueillant des pièces d'auteurs classiques et contemporains comme Oscar Wilde, Eugène Ionesco et Guillaume Apollinaire.
1985 : Michel Galabru rachète l'établissement avec la volonté d'en faire un tremplin pour de jeunes auteurs et comédiens.
1990 : Muriel Robin devient la marraine du théâtre, et de nombreux talents de l'humour y font leurs débuts, notamment Elie et Dieudonné, Patrick Bosso et Franck Dubosc.
Depuis 2007, le théâtre est exploité par la société "Juste pour rire", qui perpétue sa vocation de lieu dédié à l'humour et au rire.
Aujourd'hui, le Théâtre de Dix Heures, situé au 36 boulevard de Clichy, continue d'être une salle de spectacle parisienne emblématique, principalement axée sur l'humour et le café-théâtre.